Chapitre 6 : Seul contre Tyon et la loi (Arazgul)

Maître du jeu Messages : 3053 Date d'inscription : 23/08/2007

Le cuisinier se gratta la tête un instant, c'était trop d'informations en si peu de temps pour lui. Ses yeux scintillaient de milles feux, on aurait dit qu'il avait consommé des bâtons de la mort il y a peu. Plus Arazgul lui en disait et plus celui-ci semblait s'agiter d'une passion dévorante et malsaine :

- Tu plaisantes ???!!!! Pour une nouvelle, c'est une nouvelle ! Tyon, potentiel rival de l'empereur ? Ma zet ! Quoique maintenant que j'y pense, il serait bien capable de ça ! C'est un homme mûr, en pleine force de l'âge, qui a rencontré beaucoup de succès tant dans sa vie professionnelle que privée. Bon peut-être que du côté privée, il a pas eu autant de chance que ça, mais on peut pas dire que se soit un homme malheureux. Bien sûr il est plus méfiant que la plupart des gens et certainement plus intelligent aussi. En même temps si Prentiss est Prentiss c'est pas pour rien. Tyon n'a pas de ceux qui convoitent le pouvoir pour le pouvoir mais pour en faire quelque chose. Mon pote officier m'a dit "pour lui le pouvoir n'est pas une fin en soi juste un moyen et une arme pour agir, contrairement aux autres il sert l'empire avant l'empereur..." Je comprenais pas trop à l'époque mais maintenant je crois que j'ai compris, Tyon veut devenir le nouvel empereur !

Arazgul sourit intérieurement. Mais quel imbécile. Il était vraiment prêt à croire n'importe quoi. L'engager un peu plus dans sa bêtise ne ferait du mal à personne.

- Certaines rumeurs racontent même que ce serait lui qui serait responsable de l'explosion au hangar des Tie. Tu as entendu parler de cette histoire ?

De cette façon, Arazgul faisait d'une pierre deux coups. Il alimentait l'imagination de cette abrutis avec des faits qui étaient pourtant réels et de l'autre il aurait l'occasion d'entrapercevoir l'opinion publique sur cette affaire. Qui sais, il était peut être devenu l'ennemi public numéro 1.

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Le jeune cuisinier eut l'air de réfléchir un instant, la réflexion d'Arazgul sur le hangar TIE avait fait l'effet d'une bombe, le jeune homme pâlit légérement à la simple évocation de l'événement. Mais son envie de propager toute sorte de ragos reprit très vite le dessus sur son apparente angoisse :

- T'es pas au courant ? Tout le monde sait que c'est l'oeuvre d'un ... Il paraît que c'est un fou furieux,qui veut térasser l'empereur pour prendre le contrôle de l'univers. Tyon a déjà fait savoir que l'individu était recherché et qu'il constituait une menace. Il prétend que c'est un jedi déchu, qui est la preuve même de la trahison des jedi. Tyon est bien informé, en même temps il a de bons contacts dans la sécurité impériale. En tout cas, j'aimerai pas être à la place de ce fugitif parce que si l'Empire met la main dessus, ça risque de chauffer vraiment, mais vraiment bien pour lui! Moi je dis, les Jedi on devrait tous les faire enfermer avant que l'un d'eux ne se mettent à attaquer l'Empire, enfin c'est déjà fait tu me diras avec l'autre fou furieux en liberté qui ne rêve que de conspirer contre l'empereur pour usurper sa place.

Arazgul essaya de se contenir. Il soufla intérieurement en s'efforcant de garder son calme. Si ce n'était pas un abruti de cuisinier, son interlocuteur aurait tout de suite compris qu'il était en colére.
Désormais, il avait une double bonne raison de vouloir exterminer Tyon. Non seulement il conspirait contre l'empire mais en plus il le faisait passer pour un Jedi déchu. Un jedi, lui ! Quelle abhération ! Il avait une forte envie d'en finir une bonne fois pour toute. Mais il se mit à réfléchir un peu plus sérieusement.
Certes en foncant à l'assaut de Tyon, ne sachant même pas sa position dans le palais, il avait une chance sur deux d'échouer et, même s'il le tuait, tout l'empire serait à sa poursuite en tant que Jedi renégat. Que faire alors ?
Seul Vador le croirait. Il avait bien décelé qu'il n'y avait aucune trace de force claire en lui. Il avait donc tout intérêt à faire son rapport. Il s'excusa auprés du cuisinier en trouvant un prétexte puis se dirigea vers la cave, la où il était arrivé. Il sortit son datapad et enregistra le message pour vador. Il résuma alors les événement des derniers jours : sa confrontation avec Sheeba, sa découverte sur le moff Tyon, sa fuite et sa présence au palais. Il dit qu'il continuait de chercher Tyon jusqu'a nouvel ordre.
Une fois le message envoyé, il se remit en route discrétement à travers les routes desertes du palais.

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Vador le contacta la seconde qui suivit, bien évidement celui-ci avait vérifié grâce à la Force que son apprenti était en lieu sûr. La silhouette de l'impréssionant seigneur noir apparut holographiquement :

- Je commençais à m'impatienter. J'ai senti à plusieurs reprises des troubles dans la force, j'en ai déduis que c'était toi, mon apprenti. Tes pouvoirs sont en constante augmentation et tu es toujours en vie et pour cela je t'en félicite. A l'avenir, j'aimerai toutefois être informé en premier de vos déplacements. Continue cette enquête, je sens la marque de Tyon derrière toute cette mise en scène. Nous devons savoir qui sont ces sith avec qui le moff collaborent, c'est d'une importance primordiale. Tyon est malin, pour prouver sa trahison, il va vous falloir ruser. Je ne doute pas de tes talents jeune apprenti, je sais aussi que tu me décevras pas. Et dans le cas contraire, cet échec pourrait t'être fatal, me suis-je bien fais comprendre ?

Arazgul écouta avec intérêt son maitre. Il semblait moins déçu de son aprenti qu'a leur derniére entrevue. Ces paroles redonérent du courage à Arazgul.

_Bien sûr mon maitre. Je ne vous décevrais pas.

L'image de Vador disparut. Bien entendu il n'avait pas le droit à l'erreur. Si il échouait, Vador s'occuperait de Tyon à sa façon mais ne rétablirait pas la réputation d'Arazgul. Il se remit donc en routes à travers les couloirs. Il éspérait rencontrer un domestique pour lui demander aimablement, ou non, son chemin. Une chose était sûre, il devait parvenir au traitre et savoir pour le compte de qui il travaillait réellement. Il voulait le pouvoir pour en faire quelque chose oui mais quoi ?

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Arazgul avec son mauvais karma devait attiré à lui toutes les personnes qu'il n'aurait pas du rencontrer. En effet celui-ci se retrouva, à l'intersection du couloir, nez-à-nez avec le fameux Kalwach. Ils se percutèrent même, l'armure l'emportant sur le jeune homme, il fut propulsé à terre. Kalwahc s'avança en s'excusant :

- Veuillez m'excuser de vous avoir bousculé de la sorte. Nous nous sommes déjà croisés n'est-ce pas ? Ah oui, vous êtes le jeune cuisinier ! Si vous êtes toujours ici c'est que votre cas n'était pas si grave que cela. Veuillez excuser le major si elle s'est montrée un peu dur avec vous. Vous êtes nouveau, n'importe quel officier en aurait tenu compte mais le major est de nature exigente. Vous m'avez l'air de cherchez quelque chose ? Votre route peut-être ? Si vous êtes perdu, je peux vous aider c'est la moindre des choses pour me faire pardonner. A moins que mon aide ne vous paraisse déplacer et que vous ne vouliez vous débrouiller tout seul...

C'est pas possible. Mais quelle poisse ! Bien entendu une des deux personnes qu'il ne fallait pas rencontrer et pourtant il était nez à nez avec Kalwach. Il fallait vite se sortir de ce pétrin. Autant essayer de tirer profit de son aide. Arazgul pensa même tenter le tout pour le tout, essayer de lui expliquer tout.

_Oh non ... je vous remercie. Vous savez même si c'était contre moi le major à bien raison d'être exigente. C'est une erreur que même un débutant n'aurait dû commetre. Mais vous devez probablement être familier avec l'exigence pardonnez moi. On dit même que vous êtes d'une efficacité redoutable. Tous les cuisiniers vous redoutent au moins autant que le major. Mais bon vous devez probablement connaitre les rumeurs.

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Kalwach éclata d'un rire aussi étrange que sonore, la réflexion d'Arazgul l'avait apparement amusé. C'était toujours bon signe. Kalwach fit signe au jeune homme de le suivre. Tout en marchant, Kalwach lui fit la conversation :

- Vous savez ce que l'on dit des rumeurs, elles sont souvent fondées sur le fantasme des autres. Les cuisiniers du palais sont rois de l'art du commérage. Mais vous avez du vous en rendre compte en travaillant à leurs côtés. Mais, je ne vais pas me plaindre s'ils entretiennent mon image, tant que la rumeur ne propage pas des mensonges et des bassésses...

Kalwach n'avait visiblement pas envie de continuer sur cette voie, il se mit à faire le guide et à présenter à mesure qu'ils progréssaient les diffèrentes parties du palais.

- Nous sommes dans l'aille ouest du palais. A votre droite, vous trouverz les dortoirs des stormtroopers chargés de la sécurité de ce secteur, a votre gauche, la réserve, en face le système holographique, en continuant dans le couloir de droite qui se trouve là-bas, on trouve le quartier résidentiel des moffs, le plus sécurisé avec les appartements de l'empereur de toute la glaxie, alors que ce couloir-ci mène au quartier des officiers supérieurs. Pour le reste, c'est sans importance. A voici, un des plux beaux endroits de Coruscant, regardez les jardins du palais, ne sont-ils pas exceptionnels?

Au moins Kalwach était poli. Mais Arazgul sentait bien qu'il ne vaudrait mieux pas s'y frotter. Avec Sheeba, il avait bien vu que maitriser la force n'était pas nécessaire pour bien se battre. Il regarda les jardins. Malgré la situation, il ne put s'empecher de constater que les jardins étaient vraiment magnifiques. Résumons la situation : un garde du corps apparement trés puissant fait la visite des lieux tandis qu'il faut accéder à une des zones les plus sécurisées de tout le palais. Ca s'annoncait compliqué.

_ En effet oui magnifique. Je n'avais jamais eu l'occasion de les admirer.

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- J'ai souvent l'occasion d'admirer les beautés et merveilles de ce jardin. Le major aime y passer des heures pour se ressourcer. Regardez ces "Rose des marais", espèce rare que l'on trouve sur Dagobah. Ah et cette fontaine aussi somptueuse qu'imposante. EXcusez-moi, ma passion pour la nature a tendance à prendre bien vite le dessus. Vous devez vous posez des questions en me voyant, chose que je comprends facilement. " Ce gars se balade en armure, il est prêt à tirer sur le moindre ennemi et il me parle de plantes et de nature ?!!! " N'importe qui dans vorte cas, se dirait la même chose. Sâchez juste que ce n'est pas l'armure qui fait l'homme...
Ah, il semble que le devoir m'appelle, le major ne doit pas se promener seule en tout cas pas tant que je serais là ! Et bien ravi de vous avoir rencontrez et au plaisir de vous revoir jeune homme.

Kalwach s'éloigna d'un pas lent vers le major qui traversait le couloir sortant du quartier des gradés.

Arazgul enjemba bien vite le balcon et aterrit dans le jardin il se hâta. C'était risqué mais il n'avait pas le choix, il fallait récupérer le code du quartier des moffs de Prentiss elle même. Il courra à travers le jardin jusqu'au moment où il la repéra, complétement seule. Une aubaine ! Il fallait l'intimider. Il devait determiner si elle était de méche avec son pére et au pire, avoir le code. Il sortit de sa cachette et se posta juste devant elle. Plus le temps de réfléchir, à partir de maintenant il devrait enchainer les actions sans s'arréter. Premiére étape : Prentiss

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Prentiss sursauta, la présence du cuisinier la surprit, non pas que celui-ci fut d'une laideur repoussante mais plutôt que le major ne s'était pas attendue à une intrusion dans son périmètre vitale.

- Non d'un empereur! Que faites vous là?!! Lui demanda t-elle, d'une voix cassante qui ne suffisait pas cependant à cacher son trouble. Votre place est dans les cuisines ! Et à moins que vous ne confondiez les plantes avec les assiettes, vous n'avez aucune raison d'être ici!

Tout en prononçant sa phrase, Prentiss cherchait Kalwach du regard, où était-il?! Voyant que son garde du corps n'arrivait pas et que le jeune homme était toujours planté là, Aylix durcit d'avantage le ton, bien décidé à rappeler à l'ordre ce petit importun :

- Savez-vous ce qu'il en coute, de désobéir à son supérieure ?! Voulez-vous vraiment être accusé d'insubordination?! Je vous préviens d'avance, je n'ai pas pour habitude de plier face à la menace encore moins face à un homme ! Je suis prête à prendre toutes les mesures disciplinaires qui s'imposeront...

Arazgul sourit au réquisitoire pathétique de Prentiss. Maintenant, pu besoin de masques, il pouvait s'exprimer en personne et non se cacher derriére le rôle d'un pathétique cuisinier. Il s'approcha lentement pendant qu'elle reculait doucement, toujours en train de balayer des yeux le jardin. Elle cherchait probablement son garde du corps. Il n'allait d'ailleurs pas tarder. Il fallait se dépécher d'obtenir ce qu'il voulait.

_Ne vous détrompez pas j'obéis en effet à mon supérieur. Mais il est bien au dessus des cuisines. Même au dessus de vous. Je n'estimes donc n'avoir aucun compte à vous rendre. Et aucun ordre à recevoir cela va de soi. Je ne suis pas cuisinier. Je suis ici pour le compte de l'empire afin de démasquer un traitre. Votre pére, l'amiral Tyon. Avez vous connaissance de ses activités ? Probablement car il y a de grandes chances pour que vous soyez impliquée et donc que vous payez pour traitriser avec lui.

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- Quoi?! Qu'est-ce que... Qu'est-ce que cela signifie ?! C'est une plaisanterie j'espère ! Vous ne croyez tout de même pas que je vais prendre en compte les délires d'un déséquilibré ?! Répliqua le Major dont le ton oscillait entre étonnement et indignation.

Prentiss continua à reculer jusqu'à ce que son dos heurte un des mur cloisonnant le jardin. Le major qui jusqu'à présent restait des plus stoïque, commença à afficher des signes d'inquiétudes, à l'idée d'être seule face à cet inconnu. Elle regretta amerment de ne plus avoir d'armes sur elle. D'habitude, Kalwach était là, il avait toujours été là...

- Restez où vous êtes ! Ne faites pas un pas de plus ! Vous m'entendez ?! Lui ordonna t-elle fermement.

Arazgul continua à s'approcher et s'arréta juste devant elle. Il la fixa bien dans les yeux.

_Je ne suis pas un déséquilibré. J'ai enquété sur l'attaque du hangar des TIE et c'est votre pére qui en est responsable. J'ai des preuves. Mais croyez moi ou pas ce n'est pas important. Tout ce que je veux c'est les codes pour m'introduire dans le quartier des officiers. Vous n'avez pas le choix. Votre garde du corps n'est pas la vous êtes seule et sans défense.

Arazgul avait un plan de rechange : si elle criait ou apellait au secours, il l'assomerait et la cacherait dans les buissons.

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Le major affronta à son tour le regard du jeune homme, il était devenu si dur... Elle se refusait à le croire, elle ne pouvait pas. Même si elle traversait une zone de turbulence avec son père, Prentiss était loin de vouloir enfoncer son père. Le datapad major émit un sifflement strident : Prentiss le sortit discrétement. Peut-être Kalwach la cherchait-il ? Profitant que le jeune homme n'aie pas remarqué son'oreillette, le major activa le message. A la fin du message vocal, le major pâlit et sembla sur le point de faire un malaise. Et pour une raison qui semblait échapper au commun des mortels, Prentiss reprit du poil de la bête et revint bien vite sur son hésitation de trahir son père. Elle plongea de nouveau son regard dans celui du jeune homme, une lueur assassine s'y refletant.

- Très bien, je vais vous aider. Je vais vous conduire jusqu'à père...

Arazgul avait trouvé bizarre ce changement de comportement. Elle n'avai même pas exigé à voir les preuves. Ce changement devait forcément s'expliquer. A moins que c'était peut être une ruse. Etait elle vraiment sincére ? Peut être espérait elle juste tomber sur Kalwach en y allant ? Peut être avait elle simplement cédé à la menace. Il ignorait pourquoi, mais Arazgul ne croyait pas à cette derniére option. Il la suivit et en chemin il ne put s'empécher de demander :

_Pourquoi ?

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Le major resta silencieuse un corut instant. Les mots et l'envie d'en parler ne lui venant pas, Prentiss tendit son oreillette au jeune homme et actionna de nouveau le message pour qu'il entende. Il s'agissait d'un message de Tyon :

" Toute stratégie à une faille mais ce n'est pas à un major comme toi que je l'apprendrais. Il m'a fallu du temps pour comprendre la tienne, mais au final un père sait toujours reconnaître le point faible de sa progéniture. Connaissant ton caractère peu enclin à discuter, je me suis permis de prendre Kalwach en guise de monnaie d'échange. Je t'attends de ce pas dans mes appartements afin que nous puissionns tirer tout cela au clair et je te conseille fortement de venir si tu ne veux pas retrouver ton petit soldat en pièces détachées"

Aylix se dirigea vers l'entrée hautement sécurisée des Moff, le major s'arrêta devant et observa longuement l'accès codé. Arazgul pouvait sentir grâce à la force, un certain trouble chez le major. De la colère, de la tristesse, beaucoup d'interrogations et surtout la peur de perdre un être cher...

Kalwach n'était pas venu au secours de Prentiss, chose qui était parfaitement étonnante vu que ce dernier voulait se précipiter auprés d'elle. De plus, les pensées de cette derniére la trahissait. Il avait ressenti plein de sentiments d'un coup et c'est la force qui lui avait soufflé. Ce n'est pas pour Arazgul qu'elle faisait ça mais pour se venger de son pére ou peut être même secourir Kalwach.

_Allons Prentiss dépéchez vous. Il me semble que le temps est compté. Autant pour moi que pour Kalwach. Dépéchez vous de nous faire entrer, tout ceci doit cesser.

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Prentiss ne se le fit pas répetez deux fois, elle tapa le code impérial et au grand soulagement du sith, la porte s'ouvrit laissant entrevoir la richesse des lieux. Le major savait parfaitement où aller, elle continua à marcher jusqu'à à arriver devant une porte aussi imposante que démesurée. Les appartements de Tyon se trouvaient visiblement derrière. Prentiss, fit un signe au jeune homme afin de lui faire comprendre qu'elle prendrait les choses en main, une fois à l'intérieur. Le major entra de nouveau un code confidentiel avant que l'amiral nouvellement promu moff aparaisse au fond de la salle. Tyon assit sur un trône, l'observait de toute sa puissance.

- Approche mon enfant. Dis moi, tu ne comptes tout de même pas m'attaquer avec un cuisinier ?

- Père, mon cuisinier personnel ne parle pas le basic. Mais ce n'est certainement pas pour parler de Ronto aux vermicelles que nous sommes ici.

- C'est exact ! Prentiss, tu sais tous les espoirs que j'ai placé sur toi, tu sais tout le mal que je me suis donné pour que tu recoives la meilleure éducation de toute la glaxie.

- Oui père et je vous en remercie.

- Alors pourquoi te compromettre de la sorte ?! Pourquoi ce comportement dépravé?!

- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, père

- Vraiment ? Dans ce cas... Faites entrer notre invité

Deux gardes armés comme des tueurs jetèrent à terre une jeune femme. Tyon fit un signe, l'un d'eux pointa son blaster sur la tête de celle-ci.

- Alors si je la tue maintenant, je suppose que cela ne te feras rien?

- NON Père ! Je vous en prie, ne faites pas ça!

- Tu croyais que je ne remarquerais pas ton amour malsain pour les femmes?! Que je ne comprendrais pas que Kalwach n'est pas un mais une soldate ?! Est qu'elle est ton amante ?!

Kalwach une femme ? Mouais, pas étonnant aprés son réquisitoire sur les jardins et sur l'armure qui ne fait pas l'homme. Apparement elle ne faisait pas la femme non plus.
Alors c'était ça l'amiral Tyon ? Quelqu'un capable de détruire la vie de sa fille juste parce qu'elle ne suivait pas la voie qu'il avait imaginé. Cela lui rapellait quelqu'un : son propre père. Cette pensée décupla instantanément sa colère. Dans un accés de rage subite, il utilisa la force pour propulser les gardes contre le mur. Le choc fût d'une telle violence que même Kalwach, ou quelque fût son nom, soit également fort secouée. Instantanément et dans le même mouvement de rage, Arazgul sauta sur Tyon et le frappa violemment au visage. Il mit autant de rage que si c'était son propre pére.

_Désolé d'interrompre ta petite réunion de famille, espéce d'enfoiré, mais j'ai un sujet un poil plus important à débattre. Le hangar des TIE je sais que c'est toi j'ai des preuves. J'ai démasqué Sheeba et j'ai ainsi remonté à toi. Pourquoi veut tu le pouvoir et pour en faire quoi ? Je suis à deux doigts de te pulvériser le crâne à mains nues alors si tu veux la vie sauve parle et vite il te reste 5 secondes. Parles, déchet intergalactique.

Le ton d'Arazgul était monté crescendo, ses derniéres paroles avaient été hurlées. Cela se voyait, il était prit d'une colére folle. Son comportement calme et froid de d'habitude était bien loin et on aurait péné à reconnaitre la même personne.

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La qui se déroulait dans les quartiers des moff était plus qu'étrange : d'un côté Arazgul presque assit sur le moff à terre, de l'autre les deux gardes et la jeune femme, étendus et inanimés. En face, le major immobile visiblement perturbé par la tournure que prenait les événements.
Tyon, qui avait été violemment propulsé sur le sol, cracha un filet de sang avant de plonger ses yeux gris acier dans ceux du jeune sith

- Allez-y tuez moi. Nous savons tous deux que vous n'avez rien contre moi, sinon nous ne serions pas là. En fait, vous n'avez pas la moindre preuve si je ne vous donne pas mon témoignage. Une fois mort, vous ne pourrez plus rien prouver. Vador ne pourra pas étouffer l'affaire et au final cette histoire remontera jusqu'aux oreilles de l'empereur. Il risque d'être contrarié en apprenant que "la loi des deux" a été brisé, qu'il n'y a plus "un maître et un apprenti". Vador vous tiendra responsable de cet échec et je doute que vous viviez suffisamment longtemps pour voir ce qui se passera.

Tyon qui n'était pas en position de supériorité ne semblait pas le moins du monde inquiété. Au contraire, il semblait se réjouir des vérités énoncées.

- Les quartiers inférieurs de Coruscant ne sont sûrs pour personne, même pour elle... Vous ingorez tellement de choses Arazgul, sur l'empire, l'empereur, Vador, Kihaa et votre père... J'ai pitié de vous, l'ignorance vous rend esclave de vos passions...

Arazgul fût prit d'une rage folle. Tyon savait tout de lui y compris sur son pére. Il aurait dû le tuer pour l'empire, même si cela devait, salir son nom. Mais quelque chose l'incitait à ne pas le faire. Au milieu de sa fureur immense, il ne decernait pas pourquoi il ne devait pas céder à l'envie d'en finir. Il se concentra un cours instant pour capter cette pensée. Tuer Tyon ne donnerait pas la source du complot. Arazgul prit quelques secondes pour se calmer et rit

_D'accord vous savez peut être tout sur moi. Mais n'essayez pas de me faire croire que vous avez gagné. Je n'ai pas de preuves, mais vous savez trés bien que Vador n'en a pas besoin pour vous faire plonger. Il va tellement vous torturer que vous allez finir par parler. Vous êtes fini Tyon. Et vous tuer serait être trop clément envers vous.

Discrétement, Arazgul enregistrait les déclarations de Tyon qui étaient envoyée directement au seigneur Vador. Au même momment, au barbare, Kihaa et Ocryx captaient les transmissions.

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Un bruit d'arme chargé se fit entendre, la jeune femme s'était levé discrétement. Elle visait Arazgul d'un blaster à impulsion d'ondes DT3, arme particulièrement redoutable dans les mains d'un experte, il suffisait d'un tire, d'un seul pour que tout soit finit.

- Je t'ai dis que j'aimais la nature mais que j'étais aussi capable de tuer. Expliqua la jeune femme d'une voix douce, de loin diffèrente à celle qu'elle avait une fois sous son armure.

- Tya, non, il n'en a pas après nous!

- Aylix, tu ne le connais pas et tu ignores de quoi il pourrait être capble!

- Il semblerait que les choses se compliquent ici, murmura Tyon à l'apprenti sith. Vous êtes trop loin pour tenter un tour de passe-passe sith. Et je peux vous garantir, pour l'avoir vu à l'oeuvre, qu'au moindre mouvement elle n'hésitera pas une seconde à tirer. Vous allez devoir répliquez et vite, c'est elle ou vous. Continua le moff, en découvrant son propre blaster, toujours dans son etui, pour inciter le sith à l'utiliser. Si vous pouviez la tuer, cela m'arrangerai grandement...

» Chapitre 1 : Retour sur Coruscant (Arazgul/kihaa)
» Chapitre 28 : Mission extermination (Arazgul)
» Chapitre 29 : La voie des sith (Arazgul)