Bon ça n'a rien a voir avec le fofo ni même avec star wars mais je veux vous faire part de l'histoire heroic fantasy que j'écris. Si vous avez des réclamations, adressez vous à Miraan qui n'a que le bloc notes pour ouvrir ses fichiers textes. Lamentable, lol.
I : Un village sans non.
1. A propos d'un jeune homme
Sil, Village sans nom prés de la prairie de Hypres, 456 eme journée du 1572 eme cycle aprés le sacrifice de la grande déesse.
C'était un soir calme. Un soir comme un autre dans le petit village prés de la prairie de Hypres. Ce village ne portait pas de nom. A quoi bon ? Il était situé bien à l'écart et les voyageurs s'arrétant à la taverne se faisaient de plus en plus rare. Village de prés de 20 habitants, il n'attirait aucune convoitise, aucun intérêt. Certains voyageurs qui y étaient déjà passés auparavant s'étaient même demandés comment les villageois faisaient pour vivre dans ce trou perdu.
Ils ne se plaignaient pas pourtant. Ils vivaient paisiblement sans chef ou autre type d'autorité pourtant necessaire en ville. Ici, il n'y en avait pas besoin. Et c'est dans ce cadre presque à l'écart du monde que débute notre histoire. Histoire qui est peu habituelle puisqu'elle ne pourra être racontée du début à la fin. D'ailleurs, la raconter dans l'ordre chronologique ne serait que pure fantaisie inutile.
Le point de départ c'est ce jeune homme à priori tout à fait commun. Une seule chose le distinguait visiblement des autres. C'était ses chevaeux. Oui certes ce n'est qu'un détail dans une histoire épique ou une épopée. Mais ici, ni croisade héroique ni rien d'autre, tout détail à donc son importance et pour ce jeune homme ses cheveux étaient une touche personnel. Un style à part qui ne laissait pas indifférent. Soit on aimait soit on trouvait ça ridicule. On ne pouvait pas simplement l'ignorer. C'était le but. Ce jeune homme aimait pourtant ne pas atirer les regards. Il voulait vivre sa petite vie dans son coin mais de l'autre côté il voulait un petit signe qui le distinguait des autres, un peu de chose qui le rendait unique.
Les jeunes filles avaient l'habitude de se teindre les cheveux en utilisant certaines préparations à base de plantes mais les hommes s'adonnaient rarement à ce genre de pratique. Les filles utilisaient des couleurs disons classiques, le blond, le brun voire même quelquefois le roux mais jamais d'autres couleurs. Le jeune homme, lui, était un jour tombée sur une plante appellée la clair de lune à cause de sa couleur bleutée. Il s'imagina un instant avec cette couleur et cela lui plut. Depuis il se teint réguliérement les cheveux en utilisant la clair de lune et ils sont ainsi bleus comme une nuit profonde éclairée par la lune.
Certaines filles trouvaient ça mignon, voir mystérieux. D'autres se moquaient de lui. Il avait déjà suscité l'hilarité dans certaines tavernes mais pour rien au monde il n'aurait renoncé à ce signe distinctif. Bien sûr tous ces débordements avaient lieux à l'extérieur du village. Ici, tout le monde le connaissait et l'avaient accepté avec une grande chaleur humaine. Un village parfait, ce que certains appellaient le paradis humain. Certes pas de grandes richesses ni d'avantages matériels mais une vie simple, en harmonie avec la nature et les hommes qui partageaient ce petit pouce de territoire. En tout cas pour le jeune homme, c'était bel et bien le paradis. Aucun soucis ou histoire qui gâche la vie des hommes dans la jungle de la ville. Ici, les hommes savaient boire et même les nains ne finissaient qu'un minimum ivre. Presque pas de baggare de taverne, pas de violences, par d'insultes, rien qu'une vie simple.
Nous parlerons du cadre plus tard. Il est peut être temps de rentrer un peu plus en détail à propos du jeune homme. Ce que certains narrateurs appellent à injuste titre le « héros ». Ce n'était pas un héros. C'était un jeune homme qui s'habituait à une nouvelle vie progressivement. Il commencait tout juste à s'y faire et ne voulait donc plus penser à son passé.
Il était aprenti forgeron. Son patron Zaque, était de plus en plus étonné par les progrés qu'il faisait. Un beau jour, il serait destiné à devenir l'associé officiel de Zaque et selon ce dernier, ce jour se rapprochait de plus en plus. Il aimait son métier, chose qui était plutôt rare chez les forgeron. Généralement, ils pestaient en partant au travail que le travail était difficile et de plus mal rémunéré. Certes cela n'était vrai que chez les humains, car les nains eux, n'y voyaient même pas un métier mais une véritable passion voire une raison de vivre.
Nous nous écartons de plus en plus du sujet. Nous aurons bien évidemment l'occasion plus tard de revenir sur ces êtres remarquables que sont les nains.
Le jeune homme donc oui le jeune homme. Il était un beau jour arrivé au village, apparement complétement perdu. Il se rendit tout de suite à l'auberge où il rencontrit Zaque. Le jeune homme ne semblait pas vouloir dévoiler son nom et pourtant il cherchait du travail. Aubaine pour le nain ! Depuis le temps qu'il cherchait un apprenti ! Mais il ne fallait pas rêver, tout le monde au village avait refusé. Forgeron n'était pas une oportunité réjouissante pour les jeunes, non, vraiment pas.
Mais lui semblait d'accord. Personnage étrange, il refusait de lui dévoiler son nom. Il ne lui dit que «_ Peu importe mon nom. Choisissez pour moi, maitre forgeron. » Le nain réfléchit, et soudain il eût l'idée certes un peu étrange de lui donner le nom de son frére disparu. « _Allez mon gars tu t'apelleras Sil ! » Ca lui avait plu. Il s'appellait désormais Sil.
Avoir recruté un aprenti était une chose certes, mais encore fallait il lui apprendre le métier. En effet maitriser les arts de la forge était une chose compliquée. Oui on pouvait effectivement parler d'art. Certes ceux qui n'y connaissaient rien prétendaient le contraire mais ceux là feraient mieux de se taire. Forger une arme est un processus complexe. Tout d'abord il fallait sélectionner les bons matériaux. Plus difficile qu'il y paraîssait car certains alliages ne se mariaient pas bien et risquaient de détériorer l'arme bien vite. Même pour une arme confectionnée avec un seul matériau il fallait selectionner la bonne quantité mais aussi faire en sorte que le minerai soit de la même qualité avant de le fondre. Ça aussi c'était difficile car le minerai trop exposé était inutilisable. Ensuite, lorsque le forgeron était en possession de lingots, il devait les travailler avec son marteau afin d'en donner la forme précise qu'il souhaitait. C'était la derniére étape mais aussi la plus difficile. Il fallait faire en sorte d'être précis et puissant à la fois.
Beaucoup qui s'y essayaient trouvaient ça trop compliqué et abandonnaient bien vite leur carriére en décrétant qu'ils n'étaient pas faits pour ça. Mais Sil lui n'était pas comme ça. Au début, il s'était heurté aux difficultés d'usage mais n'avait pas baissé les bras. En quelques jours, il avait compris l'essentiel et avait réussi à confectionner une simple dague en cuivre. En quelques semaines, il avait maitrisé les subtilités du métier et avait réussi à produire un grand nombre d'objet dans le même matériau.
Bien entendu c'était le matériau le plus simple et plus il était rare et difficile à travailler plus l'arme confectionnée était efficace et prisée. Les forgerons connaissaient généralement les gisements à proximité de leurs lieu de travail. Les matériaux existants étaient repertoriés dans cet ordre : Cuivre, Etain, Bronze (qui s'obtenait par alliage du cuivre et de l'étain), Fer, Fer Sombre, Acier, Argent, Or, Mythril et Adamantium. Ce dernier était d'une telle rareté que c'était presque une légende. Beaucoup de forgerons experts remettaient en cause son existence. Certains racontaient même que des métaux encore plus rare que l'adamantium existaient mais ils étaient pris encore moins au sérieux et étaient traités ouvertement de menteurs sauf par les crédules avides d'histoires à sensation.
Aux alentours du village il n'y avait que du cuivre et de l'étain en abondance. Il y avait aussi quelques gisements de fer. Zaque, lui, maitrisait jusqu'à l'acier. Il avait apris à le travailler en voyageant dans d'autres contrées. Pour cela il avait dû plonger dans des mines sombres et dangereuses.
Revenons à Sil. Il maitrisait donc presque entiérement la forge du cuivre en quelques semaines seulement ce qui était très rare chez un apprenti. En ce meme lapse de temps, un bon apprenti arrivait à peine à réaliser sa premiére arme. Zaque était donc tombé sur la perle rare : la parfaite association de precision et de puissance.