Dualité de pensées

[Des brins de pensées, des souvenirs...Des idées qui se chevauchent, qui fusionnent, et qui s'opposent...]

«Je me rappelle encore du jour où je l'ai rencontré. Il a changé ma vie, il m'a enfin montré ma voie, et celle-ci n'était pas celle de le rejoindre. Ma voie n'était sûrement pas sur son chemin, non moi qui avait haïs jusqu'au dernier des jedi, il n'y en aurait pas été de plus monstrueux que les sith. Ce sith, il m'avait fasciné, et pourtant, à l'heure d'aujourd'hui, un goût amer ne cesse de me hanter. C'est comme ça que j'ai compris que je ne voulais pas passer ma vie à être en colère, rechercher la puissance et le pouvoir. Les humains sont naïfs, je l'étais, et je le suis sans doute encore. Encore trop. Penser qu'une seule personne puisse changer les choses, est peut être une vision trop simpliste, pourtant, une seule personne peut changer le court d'un combat, et amener à la victoire d'un des deux camps. Deux camps, les bons et les méchants? Dirons nous que la vie n'est pas si manichéenne et pourtant, entre les jedi et les sith, un monde s'oppose. Mais comment discerner le bien du mal ? Je ne souhaite n'être dans aucun des camps. On pourrait penser à une neutralité et pourtant, en ne choisissant aucun des camps, cela n'amène pas à être neutre, non nous n'agissons jamais sans aucun sentiment. Même s'il n'y a pas forcement d'arrières pensées, nous agissons pour différentes raisons, bonnes ou mauvaises. Je ne suis dans aucun des camps, parce que je désire vivre selon ma propre vision, elle n'est pas la meilleure, mais elle est la mienne, personne ne peut me dire ce que je suis, et qui je dois être. Je suis la seule personne de bon droit à pouvoir décider ce que je ferais, et ce que je deviendrais. Je ne laisserais personne me dicter ma conduite, je suis et resterais seul maître de mon destin.»»

« «Il n'avait jamais voulu faire parti des jedi, il disait que ce n'était pas pour lui, et pourtant il en avait les capacités. Je devais tenir de lui au fond, moi aussi j'étais spéciale et différente des autres. Pourtant, il avait refusé que je rejoigne le monde des jedi, lui, avait bien vécu ses dons, et il souhaitait que je puisse tout autant vivre ceci de cette façon. Il trouvait l'enseignement des jedi trop restrictif, il n'avait jamais aimé les règlements, c'était quelque chose que je devais tenir de lui aussi. Il n'avait jamais eu un mot plus haut que l'autre à l'encontre des jedi, jamais, jusqu'au jour, où notre vie à changer. Un tournant important et douloureux. Nous avons perdu ce que nous avions de plus cher au monde...Les jedi l'avaient tué, c'est ce que j'avais compris, pendant toutes ses années, et pourtant, j'ai vécu sous le toit d'un meurtrier pendant 13 années, sans n'en avoir conscience. Au fond, l'avoir appris n'a pas été une révélation, comme si je l'avais toujours su, parce que oui...J'avais vu ce qui c'était passé. Ce n'était pas les jedi comme on avait voulu me le faire croire, certes, il s'agissait de pouvoir de jedi, mais le porteur de ceux-ci n'en était pas un, et n'en avait jamais été un. Il fallait le dire...Il avait bien cacher son jeu sournois, pour me faire croire que j'en étais directement responsable. Ma mémoire a effacé ses souvenirs douloureux, elle m'a protégé de la douleur et des larmes...» »

[Axé sur le moment présent, donc directement en lien avec les derniers évènements de mon role play]

« C’était un échec cuisant, la dernière fois que nous avions parlé à Amarice, j’étais certaine que son désintéressement était des plus trompeurs…Pourquoi ? Parce que même quand on savait que quelque chose était insensée, impossible…Suicidaire, on s’en fichait, parce que rien ne comptait plus que de sauver l’être aimé. Amarice venait de voir son compagnon se faire tuer…Dans une déflagration, la seule chose que l’on pouvait dire, c’est que je ne m’y attendais pas, pas plus que Tya. Et pourtant, l’intervention d’Amarice aurait pu être évitée…Si…Oui encore un si, si j’avais été plus professionnelle, j’aurais pu l’arrêter, et lui faire prendre part à notre intervention. A trois, les choses auraient été possible, et nous n’aurions peut être pas perdu le sénateur, en nous laissant une Amarice mourante. Je regrette, et je me sens responsable, j’ai l’impression d’avoir moi-même été celle qui a appuyé sur le bouton du détonateur…J’aurai du ne pas laisser Amarice de côté, j’aurai du cesser d’être naïve. J’ai été naïve de penser qu’Amarice ne ferait rien, c’était prévisible…aussi visible que le nez au milieu de la figure. Et pourtant je n’avais rien vu, ou plutôt je n’avais pas voulu voir, j’ai fermé les yeux sur ce qui aurait pu se passer, j’avais d’autres choses en tête. Mon manque de concentration et de vigilance avait couté la vie à un homme...Elle avait déjà failli couter celle de Valéa, alors peut être que je n’étais pas faite pour évoluer en société, je n’apportais que des malheurs autour de moi. Si l’on faisait le bilan, les jeux étaient vite faits, le maître était déjà à la recherche de Valéa, il l’aurait retrouvé tôt ou tard…Mais il m’a laissé m’en occuper, et l’enfant l’avait suivi, elle était partie le rejoindre…Je n’avais pas réussi à la récupérer à temps, Vador l’avait déjà entre ses mains, il a du se sacrifier pour sauver ma misérable vie…Maintenant, le sénateur était mort, Amarice dans un état critique, sans parler de Prentiss. Autant dire qu’il n’était pas réjouissant…Et dans tout ça, les forces libres n’avaient rien fait ! Ils étaient restés les bras croisés, ils auraient pu sauver le sénateur, et rien de tout ça ne serait arrivé, c’était des lâches et des peureux, et ils s’appelaient « Les forces libres » ?! Je ne pouvais pas croire qu’ils se disaient les guerriers de la liberté et qu’il laissait mourir leur plus grande figure comme ça ? Sans rien faire…Mon…Père m’avait toujours dit qu’il fallait se battre pour ce qu’on croyait bon, et que parfois les pertes étaient inévitables…Seulement, les forces libres s’étaient préservées, alors que s’il avait été là, vu le nombre de stormstroopers, ils s’en seraient tous sortis…Certains qu’à deux les possibilités étaient déjà plus réduites. Je n’en voulais pas à Tya, elle avait fait son possible, elle était déjà bien assez préoccupée avec Prentiss, moi je n’avais eu qu’à m’occuper du sénateur et par extension Amarice, je n’en avais pas été capable…C’était à moi que revenait la faute de cet échec, je m’en voulais à moi en premier, mais les forces libres n’étaient pas loin…Certainement, qu’il faudrait en parler à Rift, il n’y était pour rien, juste un observateur…Mais c’était à cause des observateurs que rien ne changeait jamais, que la montée des sith grandissait et que nous avions un être cruel et inhumain à la tête de la galaxie. La neutralité cautionnait ce genre d’attitude et de prise de pouvoir, il fallait choisir une position en fin de compte…La mienne était toute trouvée, la liberté, quoi qu’elle en coûte… »

[Dans la même ligne que le dernier post.]»

« Je l’avouais sans détour, j’aimais Tya. Je l’aimais comme je n’avais plus aimé personne depuis longtemps. Elle avait appris à mon cœur à battre de nouveau…Nous avions déjà des projets, ce qui ne pouvait que me faire plaisir et me donner le sourire. Mais l’idée qu’elle parte loin de moi, me déchirait le cœur. Là où elle allait le danger était omniprésent…Si en temps normal, je l’aurais poussé à garder sa ligne de conduite, aujourd’hui, je ne pouvais que lui demander de ne pas partir. C’était égoïste de ma part, parce que Prentiss comptait tout autant pour Tya, je n’avais pas le droit de la retenir, mais il m’était impossible de ne pas le faire. Savoir ce qu’il y avait là bas, donnait une longueur d’avance…Mais pas tant que ça, pas quand on savait que c’était une création de sith…En plus de ça, elle ne voulait pas que je l’accompagne, elle préférait que je reste ici, parce que c’était trop dangereux ? Certainement que c’était le cas, alors oui, c’était d’autant plus dur de la laisser y aller. S’il lui arrivait quelque chose, je ne me pardonnerais pas d’être resté ici à me tourner les pouces…Quoi qu’il en soit, une fois que Tya serait partie, je pourrais passer du temps avec Valéa…Lui parler, c’était important, je n’avais pas eu beaucoup de moment à moi ces derniers temps pour les passer avec mon petit ange, et je le regrettais. J’espérais simplement qu’elle ne m’en voudrait pas, pour son âge il était parfois difficile de comprendre certaines choses, bien qu’elle fût intelligente, et surtout réceptive à la force. J’aimais tout autant ce petit bout bleu, un vrai souffle de vie, mais plus le temps passait plus je me disais qu’elle n’était sans doute pas faite pour rester auprès de moi. Je n’avais pas l’enseignement requis pour pouvoir l’élever comme une jedi, j’étais même contre cet enseignement. Il me faudrait trouver quelqu’un apte à le lui donner…Puisque le maître n’était plus là, et si surtout je ne le retrouvais pas, il me faudrait trouver un autre jedi pour le faire. Il en allait de l’avenir de Valéa, je ne voulais pas qu’elle tombe du mauvais côté, cela serait…Désastreux…Elle avait le droit à un enseignement digne de ce nom, pour être en mesure de se défendre, pour qu’elle soit la meilleure…Je me disais que peut être en attendant, je pourrais m’exercer avec elle. Cela serait un bon entraînement pour Valéa et tout autant pour moi…J’avais tellement de chose à réapprendre et surtout à apprendre, certainement que la petite twilek me surprendrait, pour son âge elle avait déjà une maîtrise plus aigue et bien meilleure que la mienne, mais rien d’étonnant. Par la même occasion, Lydev serait sans doute contente de nous observer faire, j’avais cru comprendre qu’elle aimait observer les adeptes de la force, alors elle en aurait deux pour le prix d’une. Dans tous les cas, il fallait que je la retienne ici…Peut être que Tya aurait des relations qui pourraient plancher sur son cas…Elle semblait en très mauvais état physiquement, prête à s’écrouler. Sachant tout ça, je ne pouvais pas fermer les yeux et la laisser repartir on ne sait où pour des missions archéologiques…Certainement qu’elle pourrait d’ailleurs m’en apprendre un peu plus, je ne doutais pas à quel point ses recherches pouvaient être intéressantes…J’avais toujours eu un faible pour tout ce qui était mystérieux. Cela me permettrait de la connaître mieux et de pouvoir peut être l’aider. Elle n’avait que ce robot, un robot si humain. Je n’en avais jamais vu de tel, à vrai dire, j’en avais déjà vu peu, et pour le peu que j’avais vu, il s’agissait de ceux de Samu’L de vraies têtes de pioche, autant dire qu’assembler des pièces…Et pas toujours de la meilleure des façons, ils n’avaient pas grande intelligence. Au contraire, Th, semblait doté d’une personnalité propre, et tout autant d’une liberté peu commune chez les robots. Enfin il devait sans doute se référer à des protocoles…Encore que celui de ramener saine et sauve une Lydev alcoolisée n’était sans doute pas inscrit, il fallait dire qu’elle n’avait pas eu l’air d’être de celles qui avaient l’habitude de boire. D’autant, qu’il avait accepté de laisser Tya la ramener chez Ubrix, un robot normal n’avait pas ce genre de réflexion. Dans tous les cas, il semblait attaché à Lydev, tout comme elle semblait l’être. Il était son seul ami d’après ce que j’avais compris, après le passage de l’autre débile…Rien d’étonnant, un sith n’avait pas de cœur. Il était dévoré par la haine, la puissance et le pouvoir. Il n’y avait pas de place pour l’amour, l’amour était pour eux une faiblesse…Bien au contraire, c’était une force qui nous donnait des ailes pour avancer et pour abattre des montagnes. Quoi qu’il en soit, je mettrais ces jours loin de Tya à profit pour rattraper ses tristes jours, en même temps, c’était ce que j’avais de mieux à faire…Peut être pourrais-je aussi trouver un espoir concernant le maître…Si je pouvais encore espérer qu’il soit en vie…Seulement son manche de sabre laser ne m’en donnait guère, devoir annoncer une telle chose à Valéa lui rappellerait que par deux fois le seigneur noir avait réussi à lui arracher un membre de sa famille…Je ferais en sorte de garder le secret tant que je ne serais pas sûr, et qu’elle ne me demanderait rien. Elle était encore jeune et je voulais lui éviter le poids d’une autre mort sur la conscience, de ressentir le goût amer de la vengeance une seconde fois. Je me devais de la protéger autant que je le pourrais, et rien pour que cette raison, je n’avais pas le droit d’échouer. Tellement de chose à faire, et le temps continuait de passer, j’aurais aimé pouvoir l’arrêter ne serait-ce que quelques minutes pour souffler. Je retrouvais enfin une vraie vie, plus rythmée, pleine d’amour…Mais non pas sans sacrifice…»

[Toujours en lien avec le rp]

« C’était le grand départ, enfin, celui de Tya plus exactement, son absence allait me sembler longue, aussi courte soit elle…J’espérais qu’elle pourrait faire quelque chose pour Prentiss, parce que dans un sens, nous nous étions impliquées dans cette mission, et si cela était important à ses yeux pour des raisons plus personnelles, ça l’était tout autant pour moi, le colonel ne méritait pas d’être considéré comme de la chair à canon, un simple pantin…Dire qu’elle le savait, et qu’elle faisait tout de même son travail, cela me dépassait un peu, oui, je l’avouais, je me demandais pourquoi elle continuait dans cette voie ! Enfin, après tout, elle savait ce qu’elle faisait…Ou pas. Même si elle ne demandait rien à Tya, elle la mettait en danger, et c’était ce qui était à mon sens, le plus désagréable ? Ce n’était peut être pas le mot adéquate. Dans tous les cas, je n’aurais jamais pensé que Tya me donnerait autant, pas que je la pensais égoïste loin de là ! Juste que je n’avais pas l’habitude, que l’on s’occupe autant de moi, peut être plus l’habitude pour être exacte. Elle m’offrait une place dans sa vie, dans son univers, tout autant que d’avoir une place à ses côtés…Elle me suivrait même jusque sur un autre monde pour échapper à l’Empire…Si ce n’était pas une preuve d’amour, tout autant que d’accepter Valéa, comme moi j’ai pu le faire. Tya était une femme merveilleuse à tous les points de vue…Intelligente, généreuse, douce, courageuse… Je ne saurais plus dire ce qui a pu me faire craquer. Je n’avais plus qu’à aller cherché mon petit bout bleu, nous allions pouvoir passer une fin soirée rien que toutes les deux, sans oublier une matinée que nous pourrions utiliser à des fins plus ludiques ! Il fallait que je parle à Valéa, de Tya, de notre relation…Et de sa place auprès de nous. Je ne voulais pas qu’elle soit jalouse, il était vrai que ces derniers temps, je n’étais pas beaucoup présente, plus par obligation que par choix, ça c’était certain. Après, je voulais lui faire comprendre, que j’avais assez de place pour les aimer toutes les deux, que nous pouvions former une famille…Et que nous mettrons en œuvre de quoi quitter Coruscant…Cela ne se ferait pas tout de suite, mais c’était un projet, projet intéressant, moi qui voulait soustraire Valéa à l’Empire, c’était sans doute le meilleur moyen de le faire…Avant, je devrais régler des affaires…Comme tenter de retrouver le maître, et d’aider Lydev. Je n’avais plus grand espoir pour le maître, et il était vrai que je n’aimais pas trop m’éloigner de Valéa…Dans un sens, peut être ne l’avait je pas rechercher jusqu’à maintenant plus par intérêt ? Oui, s’il était vivant, il reprendrait l’éducation de Valéa, parce que je n’étais pas compétente pour ça et, il nous séparerait…Je ne sais pas à qui cela ferait le plus de mal, à moi de ne pas être à la hauteur pour pouvoir la garder et la faire souffrir, ou Valéa qui perdrait encore un être cher à ses yeux ? C’était compliqué, mais je n’avais pas le droit de ne pas essayer, il s’était sacrifié pour nous…Je n’aurais pas connu, Ubrix, Valéa, Tya…Lydev, si Kasul m’avait laissé errer dans les rues de Coruscant. J’avais une dette envers lui, je ne pensais pas qu’elle serait si dure à remplir, quoi qu’il arrive, je ne dirais rien à Valéa pour le maître, du moins, s’il ne revenait pas…Cela ne serait que raviver la douleur, et l’envie de vengeance, elle était trop jeune pour ressentir des sentiments aussi violents. Mais, elle ne l’était pas pour tomber du mauvais côté, c’était bien pour ça que, je ne voulais pas faire évoluer de telles sentiments dans le cœur de Valéa. Entre l’amour et la haine, il n’y avait qu’un pas… »

«A peine partie, et je me sentais déjà démunie, Tya était un équilibre, une base importante, il était clair que je ne pouvais pas me passer d’elle. C’était une vraie drogue, pas de celles qui étaient dangereuses, non celles qui nous faisaient voir la vie de toutes les couleurs, celles qui nous donnaient l’envie d’avancer, et d’être meilleur. Je n’avais plus qu’à aller retrouvé Valéa, elle devait m’attendre impatiemment, et je ne pouvais que le comprendre, nous n’avions pas eu beaucoup de temps à nous ces derniers temps. Je ne voulais pas qu’elle se sente exclue ou qu’elle pense que je ne l’aimais plus, ce n’était pas le cas ! Les ruelles étaient sombres, peut être plus que d’habitude, mais je n’avais qu’une envie celle de retrouver mon petit bout bleu, et de lui montrer mon univers et celui de Tya…L’appartement…En soit que sa place était avec nous. Certainement que je n’avais pas prévu ce qui allait m’arriver…Ce soir là, j’étais à milles lieux de penser que ma vie ne tiendrait plus qu’à un fil. C’était une étrange sensation que de se sentir mourir, ce que j’avais pu lire ou entendre, je l’avais dans un sens vécu…Oui cette sensation de voir sa vie défiler devant ses yeux, cette impression de se sentir de plus en plus vide, comme si chaque parcelle de vie était en train de se sauver, d’être détruite…Je m’étais sentie mourir, la dernière chose auquel j’avais pensé, c’était à Tya…A ma douce Tya. A partir de ce moment là, je n’ai plus eu conscience de grand-chose, pour moi, tout était fini, c’était oui, la fin. Jusqu’au moment où j’ai ouvert les yeux…Il m’était difficile de discerner la voix que j’avais pu entendre, certainement qu’à ce moment là, je me croyais quelque part…Mais certainement pas encore vivante. Je n’avais pas espérer voir Lydev, non…Plutôt Tya. Oui même si c’était Rift qui m’avait sauvé…A ce moment là, j’avais dans un sens cru qu’il s’agissait de ma garde du corps, elle volait toujours à mon secours…C’était sans doute pour ça. Quoi qu’il en soit, mon réveil fut bien amer…On avait essayé de me tuer…Tya était bel et bien partie pour un monde dangereux. Mon moral avait pris un coup, et dans un sens, c’était compréhensible…Je ne dirais rien à Tya par data, non…C’était le meilleur moyen de la faire culpabiliser, ou lui faire perdre une concentration précieuse. Mes plans avaient changés…Je n’avais pas pu récupérer Valéa, et à l’heure d’aujourd’hui, il était hors de question de sortir de la maison…Il faisait peut être jour mais…Non…Valéa avait été là pour moi…J’avais même découvert que Tya m’avait laissé des objets qui lui appartenaient, la lettre bien que courte m’avait touché, sans doute que ce qui m’avait le plus rassuré et détendu, avait été son vêtement…Oui, j’étais le genre de personne qui aimait les vêtements dans ce genre de situation, pourquoi ? Parce qu’il appartenait à quelqu’un que j’aimais, et tout simplement parce que son odeur était présente, comme si elle-même était là…En soit, non négligeable dans une telle situation…J’avais du prendre sur moi pour pouvoir parler à Valéa, il fallait dire que le moment était mal choisi, mais je ne pouvais pas toujours repousser la discussion, et pour cause, le petit bout bleu avait mal pris les choses, oui, à mon plus grand désespoir, elle ne semblait pas en phase avec mes propos. J’espérais qu’une fois Tya revenu, nous pourrions en parler toutes les trois…Je ne voulais pas que Valéa devienne jalouse, j’avais de quoi les aimer toutes les deux. Encore, qu’il fallait qu’elle revienne entière…Oui qu’elle soit comme elle était partie. Si c’était pour qu’elle revienne en pièce détachée comme Amarice…Cela serait dur…A croire que le sort s’acharnait contre nous. Pouvions-nous vraiment devenir une famille ? »